Djellaba Gandoura (Tenue masculine marocaine)

Aujourd’hui, Mon Qamis Homme remet au goût du jour la djellaba gandoura homme. Notre boutique musulmane pour hommes spécialisée dans le qamis souhaite mettre à l’honneur, cette fois, une tenue traditionnelle marocaine. 

Nous souhaitions ardemment que ce noble habit marocain, chargé d’Histoire, réinvestisse le dressing homme musulman moderne. Cap sur l’Afrique du Nord donc, pour découvrir ou redécouvrir une tenue traditionnelle du Maghreb intemporelle. 

Origine de la djellaba gandoura homme

La Sounnah, abritant à la fois tradition et modernité, a toujours su composer avec loi Divine et coutumes. Ces us et coutumes se reflètent jusque dans l’habillement, puisque chaque peuple musulman possède sa manière de se vêtir. Tout en suivant le Prophète, en couvrant la awra et en respectant la pudeur, si chère à l’Islam. 

Pour le peuple marocain, cela prend la forme d’une tenue traditionnelle caractéristique, reconnaissable entre mille. La djellaba et la gandoura marocaines, portées depuis des décennies, sont fermement ancrées dans le patrimoine du pays.

La djellaba, vêtement de prestige 

Cette robe arabe était à l’origine le vêtement des hauts dignitaires. Aujourd’hui rendue populaire, elle incarnait la marque du prestige et du pouvoir. La complexité de sa fabrication, son tissage à la main ou encore ses finitions en faisait l’exclusivité des personnages haut placés. Pour cause, son acquisition n’était pas à la portée de toutes les bourses. Désormais, elle est accessible et répandue dans toutes les strates de la société marocaine. 

Un costume marocain sous influences…

Le vêtement typique marocain est le fruit d’échanges et d’ouverture. En effet, nulle culture ne se construit seule, sans influences ni inspirations étrangères.  Pour cette raison, le costume marocain traditionnel est le résultat d’héritage islamique, d’influences romaines, persanes, andalouses et turques. Il s’inspire des cultures arabes et berbères et traduit des siècles d’Histoire avec l’Espagne.  Certes, le Maroc a su résister à la domination de l’empire Ottoman. Cependant, il n’a pu se soustraire à son empreinte culturelle.  Ainsi, le folklore marocain est tout imprégné de son Histoire avec le monde.

La djellaba gandoura homme ou l’art de s’habiller à la Marocaine 

Le costume traditionnel marocain se compose de plusieurs pièces phares, variant selon la saison et les occasions.  La jellaba marocaine : La djellaba marocaine traditionnelle désigne une longue robe ample généralement dotée d’un capuchon. Destinée à être portée tel un manteau par-dessus la gandoura, elle n’est pas sans rappeler le burnous. 

Cette djellaba pour homme est incontestablement le vêtement des fêtes religieuses ainsi que des cérémonies familiales. Vêtement du aïd, vêtement du vendredi, mais également tenue de mariage marocain, elle accompagne les hommes dans les événements importants. 

La gandoura pour homme : La gandoura marocaine traditionnelle est une tunique à manches courtes, ample et descendant jusqu’aux chevilles. Cette gandoura à manches courtes est un vêtement du quotidien, pouvant être porté à l’intérieur comme à l’extérieur. Par temps chauds, elle se portera seule, sans son manteau marocain. Son ampleur et son tissu en font un vêtement d’aise, très confortable et agréable à revêtir.

La gandoura en coton est le choix de prédilection des Marocains pour cet usage quotidien.  Cependant, il est tout à fait possible d’en faire une tenue de cérémonie. La gandoura de mariage sera alors plus élaborée, ornée de broderies complexes et cousue dans un tissu noble.

Un art vestimentaire riche

La jellaba homme et la gandoura homme ne sont pas les seules pépites du patrimoine marocain en termes d’habillement.  En effet, de nombreux autres éléments s’ajoutent à la garde-robe traditionnelle marocaine. Parmi eux, on trouve entre autres le sarouel, pantalon large doté d’un entrejambe plus au moins ample.

Également, le jabador homme, composé d’une tunique et d’un pantalon brodés ainsi que les babouches.  De même, l’artisanat marocain n’a rien à envier au monde en ce qui concerne la conception de vêtements luxueux. 

Takchita, caftans, tenue de circoncision… L’art de la couture marocaine, de la passementerie, la finesse de ses broderies n’en finissent pas de susciter l’admiration.  L’élégance des coupes, la teinture des tissus, le choix d’étoffes précieuses resteront toujours un émerveillement pour les yeux. 

Le vêtement marocain, symbole de préservation du patrimoine 

Malgré les assauts de la mondialisation, les coutumes marocaines ont la dent dure. L’uniformisation de la mode a certes causé beaucoup de torts au patrimoine du Maghreb. Cependant, les Marocains ont à cœur de protéger leurs origines et défendre leurs traditions. 

Aussi, à chaque cérémonie,vous apercevrez toujours une gandoura homme blanche surmontée d’une djellaba marocaine en coton. À chaque jumu’a, chaque aïd, chaque mariage, chaque baptême, ce patrimoine culturel qu’est la djellaba gandoura homme sera honoré et revendiqué. Et c’est très bien ainsi…

Le qamis : un proche cousin arabe 

Une autre tenue orientale s’apparente à la gandoura pour homme.  Il s’agit du qamis, un vêtement traditionnel originaire de la péninsule arabique.  Là encore, chaque région possède ses propres spécificités. 

On peut citer par exemple le qamis emirati ou encore le qamis saoudien.

Tous deux sont des tuniques amples et longues descendant au-dessus des chevilles.  Ils trouvent leur source dans la Sounnah du prophète Muhammad alayhi salât w salam, qui affectionnait particulièrement ce vêtement. De couleur blanche, il était son vêtement favori et les Arabes ont eu à cœur de l’imiter dans cette préférence vestimentaire. 

En principe, ils sont assez sobres mais peuvent être ornés de quelques motifs très discrets. Ils possèdent un signe distinctif qui les différencie de la gandoura : le col style mao boutonné. De plus, une petite poche au niveau du torse vient souvent habiller le devant du kamis. 

Le qamis pakistanais, quant à lui, est plus court et se porte avec un pantalon assorti. Il se rapproche ainsi davantage du djabador. 

La djellaba a, elle aussi, son équivalent saoudien :

le bisht. Porté par-dessus le qamis, le bisht est un genre de manteau cousu dans une matière très légère. À la manière du burnous algérien, il donne caractère, prestance et classe à celui qui le revêtit. 

Force est de constater que la communauté musulmane, toutes origines confondues, semble suivre un code vestimentaire assez similaire. La beauté réside dans le fait de s’approprier la Sounnah et d’y mêler un peu de son art…